À qui profiterait son enlèvement ?
Au Bénin, il n'est plus un secret pour personne que face aux enlèvements répétés, la sécurité des paisibles populations est de plus en plus menacée mettant en mal les familles des victimes. En effet, il ne passe plus de jours, depuis l'avènement de la rupture, sans qu'on apprenne la disparition mystérieuse d'un citoyen qu'il soit politique ou non. Cette situation devenue récurrente est parfois mise à exécution avec la complicité de certains agents indélicats de la police Républicaine sensés protégés le peuple. AHOUANSOU Finangnon Casimir, un jeune ouvrier de la trentaine et militant d'un parti de l'opposition en a été victime. Heureusement, il s'en est sorti vivant avec de graves blessures et un traumatisme important.
♦️ DE QUOI S'AGIT-IL EXACTEMENT ?
Dans la matinée de ce 11 mars 2023, AHOUANSOU F. Casimir Thomas nous raconte sa mésaventure d'il y a deux jours plus tôt : "il était environ 23h45mn lorsque j'arrivais à Hyllacondji, c'était le 9 mars 2023". Le visage ensanglanté il poursuit "Je revenais d'un voyage en compagnie de l'un de mes apprentis. Après les formalités d'usage, nous sommes passés du côté du Bénin et c'est là qu'a commencé mon enfer. " J'ai vécu la pire instant de ma vie." Disait-il en se fondant en larmes. On pouvait aisément remarquer son traumatisme par sa façon de relater les faits. Sur le parc auto de la frontière d'hyllacondji, Il aurait été brutalisé par ses ravisseurs qui l'attendaient et qui auraient eu pour instruction de l'emmener de force. " C'est à ce moment que j'ai réalisé que je vis l'une des une situation d'horreur digne d'un film" déclare Ahouansou Finagnon Thomas. " J'ai été finalement conduit au commissariat puis largué au milieu de nul part avant même que les proches eurent l'occasion de le chercher." Les témoins des faits relatant eux aussi et confirmant la scène félicitent la victime de sa chance.
Il faut dire que des situations du genre sont multiples et multiformes au Bénin. Des disparitions à n'en point finir tels que les hommes politiques, enseignant, militants de partis et même citoyens. Une situation très déplorable qui mérite le soutien de la communauté internationale que cesse.